A nouveau confinés, le soleil brille. Les oiseaux chantent. Le printemps est là. Il y a trois jours, le thermomètre a passé la barre des 30°C et ce matin, il a gelé.
Partout, on ne parle que de la CoVid. Et pourtant, les chiffres du climat s’affolent eux aussi. Les ac-art-ivistes de tous bords s’activent pourtant, alertent de plus en plus fort (est-ce possible ?) mais la masse est engluée dans l’attente de vaccins qui n’arrivent pas assez vite pour stopper la peur qui se répand.
Et le vaccin pour une Terre encore vivable malgré un taux de CO2 qui ne cesse d’augmenter et qui sera cette année 50% supérieur à ce qu’il était avant la révolution industrielle, quand arrivera-t-il ? Selon une récente étude, le taux de CO2 dans l’atmosphère dépasse aujourd’hui les 417 ppm(*). Il faut remonter à l’ère du Pliocène, il y a environ 3 millions d’années, pour observer des concentrations similaires (on en était à 412 ppm à l’époque de l’article). Trois millions d’années !
Prenez une grande inspiration. Bloquez votre respiration. Réalisez que vous êtes les premiers êtres humains à respirer un air avec autant de CO2. Ça fait tout drôle, non ? Vous pouvez souffler.